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cnt ait

UTTA.divers , anarchisme et anarchosyndicalisme , luttes et réflexions autonomie

Témoignages et réactions suite au rassemblement No Tav ( tire de rebelyon .info )

Publié le 5 Décembre 2012 par cnt-ait-05.over-blog.com


Le 3 décembre vu par les Italiens

Que s’est-il passé le 3 décem­bre à Lyon ? Le récit vu par les Italiens venus du Val de Suse pour la mani­fes­ta­tion.

D’un côté il y avaient les gou­ver­ne­ments des crises économiques, de l’autre l’Europe des peu­ples, des citoyens en lutte. Les pre­miers ont signé l’énième pro­to­cole vide de contenu et inu­tile, puis­que sans finan­ce­ment. Les seconds ont tenté de mani­fes­ter leur pensée, leur oppo­si­tion à ces choix.

Les pre­miers, Monti et Hollande, avec toute leur géné­ro­sité, ont convaincu les jour­naux et la TV - qu’eux même gou­ver­nent - que tout allait désor­mais filer droit, sur le Lyon-Turin, sur les répon­ses à donner à la crise, et sur bien d’autres choses encore. Protégés par des mil­liers de poli­ciers ils ont signé, parlé, pho­to­gra­phié, mangé aux frais des citoyens qui étaient tenus à des kilo­mè­tres.

Les NO TAV, les véri­ta­bles citoyens, ceux qui payent les choix de ces gou­ver­ne­ments, ont été escor­tés, et blo­qués pen­dant au moins 4 heures à la fron­tière, puis encore blo­qués aux portes de Lyon, et grâce à leur téna­cité, ont fina­le­ment rejoint la place concé­dée pour mani­fes­ter.

Lire la suite : Le 3 décem­bre vu par les Italiens.

Témoignage de Anonyme :

Nous vous pro­po­sons un témoi­gnage à deux voix sur la jour­née de contes­ta­tion au projet de ligne à grande vitesse Lyon-Turin qui se dérou­lait à Lyon le 3 décem­bre.
Ce récit n’est en aucun cas un texte poli­ti­que mais sim­ple­ment une vision per­son­nelle du dérou­le­ment du ras­sem­ble­ment au Brotteaux.

Alors voilà, pour une fois dans la semaine nous nous sommes levé-e-s tôt pour rejoin­dre le rdv fixé à midi. A notre arri­vée, envi­ron 500 per­son­nes étaient ras­sem­blées dans le froid et ten­taient de se réchauf­fer autour d’un bra­sero ou d’une soupe.
Différents col­lec­tifs pro­po­saient des bro­chu­res et des tracts sur un info-kios­que mis à dis­po­si­tion. Les per­son­nes souf­frant vrai­ment du froid pou­vaient ache­ter des pulls estam­pillés « NOTAV » et ainsi allier l’agréa­ble à l’utile en ren­flouant la caisse de sou­tien du-dit col­lec­tif.

A partir de ce moment une inter­mi­na­ble attente com­men­çait. Nous avions tout loisir d’obser­ver le dis­po­si­tif de nasse poli­cière se mettre en place. Qu’ atten­tions nous alors ? Les bus arri­vant d’Italie, blo­qués une pre­mière fois à la fron­tière puis aux portes de Lyon. Cela ne nous sur­pre­nait pas car ces métho­des répres­si­ves sont sou­vent uti­li­sées en contre sommet et autres ras­sem­ble­ment de contes­ta­tion.

Toutefois, nous avons pro­fité de ce temps d’immo­bi­lité pour échanger nos impres­sions sur les moda­li­tés de ce ras­sem­ble­ment. Ainsi, l’endroit du rendez-vous ne nous sem­blait pas stra­té­gi­que car il y a peu de visi­bi­lité dans ce quar­tier d’habi­ta­tion bour­geoise.
Le ras­sem­ble­ment ayant été déclaré en pré­fec­ture, nous avons appris que l’orga­ni­sa­tion s’est vu pro­po­ser d’autres lieux que la place Guichard située à proxi­mité de la zone rouge. Un ras­sem­ble­ment non déclaré sur la presqu’île nous aurait semblé plus judi­cieux. Dans ce cas, il se serait agit de se réap­pro­prier la rue. Cela nous sem­blaient plus inté­res­sant que d’être encer­clé-e-s sur une place. Cependant les orga­ni­sa­teurs-trice-s avaient sûre­ment leurs rai­sons pour léga­li­ser le ras­sem­ble­ment. Pendant ces trois heures d’attente nous réflé­chis­sions à un départ en manif car la nasse n’était pas encore bou­clée. Les per­son­nes arri­vant en bus aurait pu nous rejoin­dre ailleurs que sur cette place.

Autour de 15h30 les cars arri­vè­rent enfin et le dis­po­si­tif poli­cier se referma aus­si­tôt. Au son de trom­pette et de fan­fare nous nous fai­sions à l’idée que cette garde à vue col­lec­tive à ciel ouvert ne fai­sait que com­men­cer.
Plus tard, fruit d’une frus­tra­tion géné­rale, un cor­tège se forma dans un but inconnu pour nous, mais la pers­pec­tive de cette émulation nous réchauffa les pieds et l’esprit un court ins­tant. La troupe de déplaça sur envi­ron 12m jusqu’à un cordon de keufs et s’immo­bi­lisa devant le canon à eau.
Pendant ce temps un groupe de per­son­nes se diri­gea vers une bar­rière anti-émeute et se mit à mani­fes­ter leur colère en la secouant . Il ne fallut pas long­temps pour que les lardus réa­gis­sent à coup de spray lacrymo. Suite à ça, les gens-tes ont re-convergé au centre de la place.
Entre temps la nuit était tombée, ce qui ren­dait plus agréa­ble le gaspi de nos fumi­gè­nes et autres feux d’arti­fi­ces.

Des annon­ces nous appri­rent que les orga­ni­sa­teurs-trices ten­taient de négo­cier naï­ve­ment avec la police notre sortie de la nasse. On nous expli­qua que les gen-te-s venue en car d’Italie étaient auto­risé-e-s à partir et que nous devions nous immis­cer par petit groupe der­rière les cars.
Pour nous, cette solu­tion était vouée à l échec. Effectivement les forces de l’ordre ont manœu­vré pour escor­ter chaque bus et leurs per­met­tre de passer le cordon. Ce qui leurs per­met­taient de char­ger a coup de bou­clier, de gaz et de tonfa, les per­son­nes qui était der­rière les bus.
Nous étions un bon nombre à nous ques­tion­ner quand au sens du mot soli­da­rité au moment où les orga­ni­sa­teur-trice-s négo­ciaient des sor­ties par­tiel­les. On enten­dait des remar­ques telles que « on est tous la pour la même cause ce qui nous a tous mis dans la même merde, on devrait tous sortir ensem­ble » ou « soit tout le monde sort, soit tout le monde reste ».

Avant le pas­sage du pre­mier bus, on enten­dait les orga­ni­sa­teur-trice-s relayer au méga­phone les ordres de la police, à savoir : « on nous dit de recu­ler der­rière le deuxième bus ».
Nous ne com­pre­nions pas la légi­ti­mité de cer­tain-e-s à négo­cier pour nous. D’autant plus que ces trac­ta­tions naïves nous met­taient en danger.
Après plu­sieurs char­ges, tous les bus sor­ti­rent de la nasse pen­dant que les autres résis­taient comme ils pou­vaient aux char­ges répé­tées. A ce moment là, des flics mon­taient dans les cars pour les escor­ter.

Vers 19h00, Une rumeur se répand sur la pos­si­bi­lité de sortir de la nasse par un autre coté de la place. Des petit grou­pes com­men­cè­rent à quit­ter les lieux.

Cette après midi fut longue et éprouvante. Nous avons été sur­pris par l’absence de prise de déci­sion col­lec­tive. Nous avions l’impres­sion que cer­tain-e-s orga­ni­sa­teur-trice-s se sen­taient dans le devoir de négo­cier avec la police. Nous pen­sons que dis­cu­ter avec les auto­ri­tés est inu­tile. Nous ne vou­lons pas qu’un petit groupe de per­son­nes bien qu’orga­ni­sant le ras­sem­ble­ment, se per­mette de tout contrô­ler.

Témoignage de jojo le zigoto :

Voici un petit récit qui com­mence à partir de 19h envi­ron, au moment où les forces de l’ordre et de la morale nous ont refait le coup : On vous dit com­ment sortir, et après on vous cogne !!!

Ce n’est pas une réflexion qui va très loin, le but n’est pas d’expri­mer une pensée sur l’uti­lité de tel ou tel mou­ve­ment, telle ou telle résis­tance. Le but est de faire res­sen­tir à ceux qui vou­dront bien pren­dre le temps de lire ce texte, ce que moi et mes potes on a tous res­sen­tis.

19h : On décide qu’on va essayer de sortir en inter­ca­lant des grou­pes de la foule entre les bus. C’est ce que nous auraient dit les flics. Pour nous, qui avons vécu la prison Bellecour du 21 octo­bre, que ce soir à l’inté­rieur ou à l’exté­rieur, on sait que quand les flics nous pro­po­sent une porte de sortie, c’est bien sou­vent de la lacrymo qui nous attend. La suite va mal­heu­reu­se­ment nous donner raison.

Pendant un bon bout de temps (j’avais autre chose à faire qu’à regar­der ma montre je vous l’avoue), les trac­ta­tions conti­nuent. Le pre­mier bus se pré­sente avec der­rière lui un bon groupe de fran­çais et d’ita­liens qui sont restés sur la route avec nous par soli­da­rité. D’abord restés bien sage­ment der­rière le bus, les gens s’impa­tien­tent, par­qués comme des bêtes qui deman­de­raient à leur sei­gneur de pou­voir quit­ter l’enceinte du châ­teau en toute quié­tude après trois jours de siège. On est donc beau­coup à aller au contact de la ligne de flics, bien gen­ti­ment, sans aucune agres­si­vité, pour voir ce qui se passe. Et ben je vous le donne en mille, il ne se passe RIEN.
D’un coup, les pre­miè­res lignes de CRS ou GM, j’sais plus, lon­gent le pre­mier bus pour l’isoler (oh tiens, on s’en dou­tait pas !) du reste des mani­fes­tants et ainsi le faire sortir seul. La ten­sion monte, les gens pro­tes­tent. Le pre­mier bus est isolé, mais les ita­liens dedans refu­sent de partir sans nous. Des flics mon­tent alors dans le bus. Ca met vrai­ment la pres­sion, on com­mence à s’énerver de tant d’injus­tice, de tant de trac­ta­tions menées par les flics. Ils nous disent qu’on sort comme ci comme ça, pour en fait isoler les bus des fran­çais à pied, afin de pou­voir contrô­ler mas­si­ve­ment tout le monde. En plus de ça, leur agres­si­vité et leurs vio­len­ces ont encou­ragé, et c’est bien normal les gens à pied à la révolte, dans l’objec­tif de faire un maxi­mum d’inter­pel­la­tions.
Une ligne se crée devant les flics après que le pre­mier bus soit sortit sous l’auto­rité de keufs montés dedans. Une petite attente a lieu, sans que aucun caillou ou cock­tail molo­tov gicle vers les flics, comme on pu le lire dans un cer­tain jour­nal lyon­nais puant de fas­cisme. Et, les connards de jour­na­leux d’extrême droite, on a pas empê­ché les bus de partir, c’est eux qui ont refusé de déga­ger par SOLIDARITE !! Pour pas nous lais­ser dans la merde ! Capiche ? Fumiers de médias dés­in­for­ma­teurs.

Et là, qu’est ce qu’on vous avait dit, on n’a pas confiance. Et ben voi­lààààà ! Coooomme d’habi­tude ! Une grosse charge du côté gauche de la ligne, avec gazage et inter­pel­la­tion, voilà ! Nous n’avions fait preuve d’aucune vel­léité d’atta­quer les flics, aucun caillas­sage n’avait été noté à ce moment, rien. Ils nous ont char­gés sur une place d’où nous ne pou­vions de toute manière pas sortir.
Alors là par contre, on n’a pas eu à faire d’AG plé­nière pour déci­der ce qu’on allait faire. Epaules contre épaules, cœur contre cœur, fran­çais et ita­liens mélan­gés, on s’est défen­dus. On s’est battus pour nous défen­dre, on s’est battus contre une répres­sion féroce (les flics durant les affron­te­ments étaient bien plus nom­breux que nous). Durant cette bagarre com­plè­te­ment iné­gale, un de mes amis s’est mangé un coup de matra­que téles­co­pi­que dans le coude. Je rap­pelle que cette arme n’est des­ti­née qu’à la défense, même pour un flic, et que dans ce cas là, elle a été uti­li­sée durant une charge, donc en toute illé­ga­lité.
J’ai vu de mes pro­pres yeux un mec juste devant moi, qui a failli se faire arra­cher par les flics. Petit moment de gloire bien modeste : mon pote et moi on s’est accro­chés à lui comme si notre vie en dépen­dait pen­dant que trois flics l’empoi­gnaient. C’est alors qu’un flic énervé de ne pas pou­voir le serrer (il avait les traits défor­més par la haine, il m’a vrai­ment fait flip­per) s’est mis à cogner comme un sourd à coups de poings sur le haut du crâne de notre cama­rade, que nous avons réussi à extraire en tirant sur sa veste comme des mala­des, alors même que ces bâtards de flics nous gazaient dans les yeux pour nous empê­cher de l’aider. Avec mon pote on s’est retrou­vés à baver nos tripes par terre à quatre pattes comme des chiens, la gorge et les yeux en feu, mais en ayant sauvé l’cul de ce mec qui a mangé sévère. Merci aux équipes médi­ca­les qui ont fait un super tra­vail ce soir là. A toi cama­rade que je ne connais pas, si tu lis ces quel­ques lignes, j’espère que tu vas bien, que ta tête ne bour­donne pas trop et que ta volonté dans la lutte est intacte. J’aurais plein d’autres moments incroya­bles à raconter, comme ces filles nues qui cares­saient les bou­cliers des GM, ou ces ita­liens à qui je pre­nais le bras face aux flics, on ne par­lait pas la même langue, mais c’était pour nous le même combat.
Bilan, on s’est tous moi et mes potes faits gazer 5, 6 fois en une heure, on a mangé des coups de matra­que, de bou­cliers, mais on ne s’est pas fait serrer.
On a pu sortir de cette véri­ta­ble sou­ri­cière quand les flics de l’autre bout de la place ont décidé de faire sortir les gens au compte goutte. On vou­lait pas partir, pas lais­ser ces jeunes et ces vieux ita­liens, qui se sont battus ce soir là à nos côtés. Et alors qu’on se deman­dait s’il fal­lait quit­ter les lieux, nos cama­ra­des NO TAV nous ont dit : Il faut que vous par­tiez. Nous on va rester là, faire du cinéma, pen­dant que vous partez. Mais tant qu’il y aura des fran­çais sur la place, on ne par­tira pas. J’en ai encore des fris­sons quand j’écrit ces mots, et on a pas vrai­ment eu le temps de les remer­cier, les « ritals », comme on les appe­lait affec­tueu­se­ment, car la ligne de GM char­geait encore, avec der­rière eux un nou­veau cordon tout frais arrivé, accom­pa­gné de leur gros joujou le canon à eau. Ca nous a vrai­ment fait mal d’aban­don­ner nos amis ita­liens, mais là, la sou­ri­cière se refer­mait sur nous qui n’étions plus assez pour résis­ter.
On a pu alors sortir en petits grou­pes, par un bar­rage fil­trant.

Ce soir a été vécu par nous comme un moment de répres­sion pure face à des mani­fes­tants qui encore une fois, n’avaient pas de mas­ques à gaz (j’en ai vu aucun durant les affron­te­ments), pas de cou­teaux, pas de bidons d’essence pour faire des cock­tails (nan mais sans dec’ les jour­na­lis­tes, véri­fiez vos sour­ces, on a lu un nombre de conne­ries et de suren­chè­res ahu­ris­san­tes une fois ren­trés !!), ni de RPGs pour des­cen­dre l’hélico. Mais de toute façon, à Lyon, on a l’habi­tude, c’est pas comme si c’était la pre­mière fois que ça arri­vait…
Bref, voilà, c’est déjà trop long, j’ai oublié des choses, pas pu expri­mer toute la haine pro­fonde que j’ai res­senti devant tant de vio­lence d’Etat, ni la bonne rigo­lade de voir les visiè­res des GM cou­ver­tes de molards, de voir une gen­dar­mette pani­quer face à nous et se barrer de sa ligne, de voir un GM pleu­rer par qu’ils se sont gazés entre eux, on a pres­que eu e vie de lui filer un coup de sérum.

Continuez la lutte, les jeunes les vieux, on les emmerde de toute façon ! Salut !

Témoignage de pitrognages :

Nous avons assisté ce lundi 3 décem­bre à une réelle démons­tra­tion de force de la part de l’état.
Bien que se soit le préfet de police de lyon et ses sous fifres qu’y ont orga­ni­sés cette sou­ri­cière. M. HOLLANDE se voit for­cé­ment com­plice d’une répres­sion quasi fas­ciste.

Une ving­taine « d’arres­ta­tion pré­ven­tive » ( décla­ra­tion des droits de l’homme et du citoyen : arti­cle 10 « Nul ne doit être inquiété pour ses opi­nions, même reli­gieu­ses, pourvu que leur mani­fes­ta­tion ne trou­ble pas l’ordre public établi par la Loi » ) com­ment peut on trou­bler l’ordre public en se diri­geant paci­fi­que­ment dans une mani­fes­ta­tion ?? com­ment pouvez vous donc jus­ti­fier des pri­va­tions de liber­tés que ces gens ont subis ?

je ne cite­rais pas tous les arti­cles de cette décla­ra­tion qui m on semblé être bafouées à cette mani­fes­ta­tion ainsi que samedi der­nier. la libre cir­cu­la­tion des biens et des per­son­nes, le droit de mani­fes­ta­tion, le droit d’opi­nion... n’avait vous pas honte M. HOLLANDE ,étant vous même issue d’un partie se pré­ten­dant socia­liste, d’être le pré­si­dent d’une société fas­ci­sante ? la sfio est bien loin aujourd’hui..

Lundi, quand « per­sonne » ne pou­vait sortir du carré sécu­ri­taire ins­tallé par les crs, nous avons pu tout de même admi­ra­ble­ment remar­quer que les man­teaux en four­ru­res du 6e eux le pou­vaient... en revan­che si vous veniez de la guillo­tière ...

le canon a eaux braqué sur les mani­fes­tants... devons nous pren­dre sa comme une pro­vo­ca­tion ?

aujourd’hui, vous « tapez » avant de parler, vous « déci­dez » plutôt que de consul­ter...

je me sens per­son­nel­le­ment bien loin de tous ça. sans patrie, sans dra­peaux, sans fron­tiè­res... Mais voyez bien, que même dans vos idées de répu­bli­que démo­cra­ti­que, vous ne res­pec­tez plus rien.
Le peuple se DOIT donc de vous les rap­pe­ler, par TOUTES formes de mobi­li­sa­tions !

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